Aujourd'hui, j'ai appris à devenir une professionnelle de la santé plutôt qu'une spectatrice. Je suis devenue, un peu, actrice de mes études. Il aura fallu un discours de monsieur D. pour comprendre que c'est pas des conneries. Que chaque étape de ces fichues études sera une épreuve, dont on ressortira grandis : notre premier face à face seuls avec un patient, nos premiers diagnostics... Qu'on aura des vies entre les mains, que les patients seront le plus souvent, désagréables, chiants, moches, gros, crasseux. On sera face à des gens dont l'état se dégrade, face à qui on se sent nuls, incompétents, impuissants. Et là, il ne faudra pas tourner le dos, ni retenir notre souffle. Il faudra être des professionnels. Merci monsieur D.
Commentaires
Par Jeudi 27 janvier 2011 à 0:55
le En effet..
Enfin, dans ma "section", ils sont plutot maigrichons, livide, et propre.
Il faut beaucoup de courage, que ce soit en cardio, en gériatrie, comme en généraliste. Aucunes spécialité n'y échappe.
Il faut de la force. Mais parfois, ce flux de malheur rend les médecins dure, imbu d'eux même et distant.
J'espère que tu trouvera l'équilibre.
Enfin, dans ma "section", ils sont plutot maigrichons, livide, et propre.
Il faut beaucoup de courage, que ce soit en cardio, en gériatrie, comme en généraliste. Aucunes spécialité n'y échappe.
Il faut de la force. Mais parfois, ce flux de malheur rend les médecins dure, imbu d'eux même et distant.
J'espère que tu trouvera l'équilibre.
Par Samedi 5 septembre 2015 à 17:33
le Avez vous un lien pour que je puisse télécharger l'article en PDF ?
Par Lundi 7 septembre 2015 à 8:33
le Excellent article je vous soutient .
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Je connais deux étudiantes en D3 et D4 et cela se complique car la pratique devient de plus en plus la réalité. Et les gardes sont parfois éprouvantes.